Tomodensitométrie et IRM : quelles différences ?

Temps De Lecture ~7 Min.

La neuropsychologie est la branche de la psychologie spécialisée dans l'étude du cerveau et de ses relations avec le comportement humain. Il s’agit donc de rechercher des relations entre les fonctions cérébrales et le comportement. Pour y parvenir, il utilise diverses méthodes Tomodensitométrie et IRM (RM).

Elles font toutes deux partie des techniques de neuroimagerie les plus utilisées aujourd’hui en raison des résultats importants qu’elles peuvent obtenir ainsi que de leur accessibilité et de leur facilité d’utilisation. Mais nous sommes conscients des similitudes et des différences entre Tomodensitométrie et IRM ? Pourquoi utilise-t-on l’un ou pas l’autre ? Découvrons-le dans cet article !

Similitudes entre le scanner et l'IRM

Tomodensitométrie axiale, tomodensitométrie et imagerie par résonance magnétique Ils permettent de localiser, quantifier et décrire précisément les parties du corps touchées par une blessure. Ils permettent également de quantifier les blessures peu de temps après leur apparition et de connaître la quantité de tissu musculaire touchée.

L’un de leurs points forts est l’excellente résolution spatiale d’un point de vue macroscopique (TC de 1mm et RC de 05mm). En termes microscopiques, la résolution est plus modeste.

D'autre part avant de subir un scanner ou une IRM, il est recommandé de jeûner entre 4 et 6 heures (mais pas dans toutes les situations). Même si la personne souffre de claustrophobie ou en tout cas a tendance à s'angoisser dans des espaces confinés, il est conseillé de consulter votre médecin pour trouver des remèdes (comme le recours à l'anesthésie).

Principales différences entre le scanner et l'IRM

Tomographie axiale calculée (CT)

La tomodensitométrie a été la première technique de neuroimagerie disponible sur le marché étant donné qu'il est opérationnel depuis 1972. Cette date a marqué un avant et un après dans le neuropsychologie étant donné que jusqu'alors seules les techniques étaient disponibles autopsie .

Le scanner est un type de scanner en forme de tube qui peut pivoter entre 180 et 360 degrés autour de la zone que vous souhaitez examiner. La machine émet Rayons X simultanément et sous différents angles. Son objectif est d’intercepter les parties du corps qui absorbent anormalement ces rayons X.

Ces agents intercepteurs sont sensibles aux changements de densité des tissus mous aussi faibles que 1 %. (contre 10-15% pour les radiographies conventionnelles). Une fois cette émission et cette interception des différentes densités terminées, un ordinateur assemble le résultat en une série d'images. Ces images sont axiales et perpendiculaires à l’axe céphalocaudal (tête-pied). Les zones hypodenses apparaissent de couleur foncée (par exemple le liquide céphalo-rachidien et la graisse) tandis que les hyperdenses comme les os ou les hémorragies sont d'une teinte plus claire.

Contrairement à la lumière, les rayons X peuvent pénétrer dans le corps. Cet aspect constitue un grand avantage lorsqu'il s'agit d'observer les structures internes de l'organisme. Pour cette raison, la tomodensitométrie est une technique très utile pour détecter les tumeurs œdèmes ou les infarctus cérébraux. Mais aussi pour détecter des lésions osseuses et des maladies intestinales internes comme les diverticulites et les appendicites ou encore pour observer le foie, la rate, le pancréas ou les reins.

Imagerie par résonance magnétique (IRM) ou imagerie par résonance magnétique nucléaire (RMN)

De son côté L'IRM, quant à elle, est la technique qui permet d'obtenir un plus grand contraste entre les tissus mous. c'est-à-dire ceux qui ne sont pas composés d'os (tels que les muscles, les ligaments, les ménisques, les tendons, etc.). Sa découverte en 1946 a grandement amélioré la visibilité anatomique notamment dans la différence entre la matière grise et la substance blanche de la cerveau .

L'une des principales différences entre la tomodensitométrie et l'IRM réside dans le fait que cette dernière est très sensible au mouvement des liquides. Cela permet d'obtenir des angiographies (images de vaisseaux sanguins) sans utiliser de produits de contraste. Le scanner, quant à lui, est sans doute plus rapide mais n'a pas la même résolution spatiale que l'IRM.

Contrairement au scanner L'IRM permet d'obtenir des images dans trois plans spatiaux (horizontal, frontal et sagittal) et permet l'utilisation de cartes stéréotaxiques pour lesquelles il est nécessaire de disposer des trois coordonnées spatiales qui viennent d'être listées. Il est ainsi possible d'identifier des structures affectées par des dommages non visibles à l'œil nu.

Effets néfastes du scanner et de l'IRM

L'imagerie par résonance magnétique, comme son nom l'indique, fonctionne grâce à un champ magnétique et des ondes radiofréquences. Pour cette raison, contrairement au scanner qui émet des rayons X, l'IRM n'en émet pas. radiation . Malgré cela, l’IRM peut encore s’avérer très désagréable pour le patient, à la fois en raison du bruit important émis par l’appareil et de la nécessité de rester parfaitement immobile pendant toute la durée de l’IRM.

Pour subir une IRM ou un scanner, le patient ne doit porter aucun objet métallique car cela gênerait le fonctionnement de l'appareil. . C'est pourquoi ces techniques ne sont pas indiquées chez les patients porteurs de perçages de valvules cardiaques, de clips vasculaires, de podomètres ou de pontages.

L'IRM ne provoque pas d'iatrogenèse et ne compromet pas la santé du patient patient contrairement à ce qui pourrait arriver lors d’une opération chirurgicale.

Comme nous l’avons vu, il n’existe pas de technique meilleure qu’une autre mais plus ou moins adéquate selon le but et la situation. Le scanner et l'imagerie par résonance magnétique sont deux méthodes non invasives qui soulignent les grands progrès de la médecine. Des avancées qui peuvent stimuler des découvertes dans d’autres domaines comme la psychologie.

Articles Populaires