
Le principe d'incertitude de Heisenberg stipule que la simple observation d'une particule subatomique telle qu'un électron modifiera son état. Ce phénomène nous empêchera de savoir avec certitude où il se trouve et comment il se déplace. En même temps, cette théorie de l’univers quantique peut également être appliquée au monde macroscopique pour comprendre à quel point la réalité peut être inattendue.
Nous disons souvent que la vie serait vraiment ennuyeuse si nous pouvions prédire avec certitude ce qui va se passer à tout moment. Werner Heisenberg a été le premier à démontrer ce même principe de manière scientifique. Grâce à lui, nous savons aussi que tout est extrêmement incertain dans le tissu microscopique des particules quantiques. Plus que notre propre réalité.
Il a annoncé le principe d’incertitude en 1925, alors qu’il n’avait que 24 ans. Huit ans après ce postulat, le scientifique allemand recevrait le prix Nobel de physique. C’est grâce à ses études que la physique atomique moderne s’est imposée. Maintenant il faut dire que Heisenberg était bien plus qu'un scientifique : ses théories ont également contribué à la progrès de la philosophie .
Ainsi, son principe d’incertitude est également devenu un point de départ fondamental pour une meilleure compréhension des sciences sociales ainsi que de ce domaine de la psychologie qui nous permet de mieux interpréter notre réalité complexe.
Nous n'observons pas la nature elle-même mais plutôt la nature soumise à notre méthode d'investigation.
-Werner Heisenberg-

Qu'est-ce que le principe d'incertitude de Heisenberg ?
Le principe d'incertitude de Heisenberg pourrait être résumé philosophiquement de la manière suivante : dans la vie comme en mécanique quantique, nous ne pourrons jamais avoir certitude de rien . La théorie de ce scientifique nous a montré que la physique classique n'était pas aussi prévisible qu'on le pensait auparavant.
Il nous a montré qu'à un niveau subatomique, il est possible de savoir à la fois où se trouve une particule, comment elle se déplace et à quelle vitesse. Pour mieux comprendre ce concept, nous donnerons un exemple.
- Dans le monde quantique, cela n’arrive pas. Les particules microscopiques n’ont pas d’emplacement ou d’orientation spécifique. En fait, ils peuvent se déplacer vers une infinité de points en même temps. Mais alors comment mesurer ou décrire le mouvement d’un électron ?
- Heisenberg a démontré que pour localiser un électron dans l’espace, l’idéal est de faire rebondir des photons dessus.
- Avec cette action, il est possible de modifier complètement cet élément dont une observation certaine et précise n'aurait jamais été possible. Un peu comme s’il fallait freiner la voiture pour mesurer sa vitesse.
Pour mieux comprendre ce concept, nous pouvons en utiliser un similaire : le scientifique est comme un aveugle qui utilise un ballon d'exercice pour savoir à quelle distance se trouve un tabouret et dans quelle position. Commencez à lancer la balle ici et là jusqu'à ce qu'elle touche l'objet.
Mais cette balle est si puissante qu’elle frappe et déplace le tabouret. Nous pourrions mesurer la distance à l'objet mais on ne saura alors plus où il se trouvait à l'origine.

L'observateur modifie la réalité quantique
Le principe d'incertitude de Heisenberg nous montre un fait assez clair : les gens affectent la situation et la vitesse des particules. Ce scientifique allemand qui s'intéresse aux théories philosophiques
De plus, parfois, lorsque le scientifique a une plus grande certitude quant à l’endroit où se trouve un électron, plus il est éloigné, plus son mouvement sera complexe. Le simple fait de faire une mesure provoque déjà un changement, une altération et un chaos dans ce tissu quantique.
C'est pour cette raison et avec une compréhension claire du principe d'incertitude de Heisenberg et de l'influence perturbatrice de l'observateur que les accélérateurs de particules sont nés. C'est bien de dire qu'aujourd'hui c'est différent études comme celle menée par le docteur Aephraim Steinberg de l'Université de Toronto au Canada font état de progrès récents.
Bien que le principe d'incertitude (c'est-à-dire qu'une simple évaluation altère le système quantique) soit toujours valable, des progrès très intéressants sont en cours sur les évaluations qui découlent du contrôle des polarisations.
Le principe de Heisenberg est un monde plein de possibilités
Nous en avons parlé au début : Le principe de Heisenberg peut être appliqué dans bien plus de contextes que ce que propose la physique quantique. En fin de compte, l’incertitude est la conviction qu’un grand nombre de choses qui nous entourent ne sont pas prévisibles. C'est à dire qu'ils échappent à notre contrôle ou pire encore que nous les modifions nous-mêmes avec nos actions .
Grâce à Heisenberg, nous avons laissé de côté la physique classique (celle où tout était sous contrôle dans un laboratoire) pour bientôt faire place à la physique quantique dans laquelle l'observateur est à la fois créateur et superviseur. Cela signifie que les êtres humains ont une influence importante sur leur contexte et qu’ils sont capables de promouvoir des probabilités nouvelles et fascinantes.

Le principe d’incertitude et la mécanique quantique ne nous donneront jamais un seul résultat concernant un événement. Lorsque le scientifique observe, différentes probabilités se présentent à ses yeux. Essayer de prédire quelque chose avec certitude est presque impossible et ce concept fascinant est une chose à laquelle il a résisté. Albert Einstein lui-même . Il n'aimait pas imaginer que l'univers était guidé par le destin.
De nos jours, de nombreux scientifiques et philosophes sont encore fascinés par le principe d'incertitude de Heisenberg. Faire appel au facteur d’imprévisibilité de la mécanique quantique rend la réalité moins certaine et nos vies plus libres.
Nous sommes constitués de la même substance que n’importe quel élément et sommes également soumis aux mêmes interactions entre les éléments.
-Albert Jacquard-