
L'héritage est un acte juridique par lequel une personne transmet des biens, des droits mais aussi des obligations à son décès. (c'est-à-dire les dettes). Celui qui reçoit l'héritage est l'héritier.
D'une manière générale, celui qui fait un testament - le testateur - peut désigner librement ses héritiers. Les héritiers peuvent être des personnes physiques ou morales (vous pouvez par exemple décider d'attribuer votre patrimoine à une ONG).
Il existe cependant une limite puisqu'en plus des héritiers indiqués par le testateur, il existe des héritiers légitimes régis par le titre II du Code civil. Ces personnes ont donc le droit d'hériter d'au moins une partie des actifs. enfant qui n'est pas encore né ? Voyons ce que dit le Code civil à ce sujet.

Héritage : qui peut hériter ?
En droit successoral, il est important de prendre en compte la notion d’héritier légitime. En effet, quelle que soit la volonté du testateur, les héritiers légitimes ne peuvent être exclus de la succession.
En effet, la loi leur attribue une part dont le testateur ne peut leur priver de la part légitime. Les héritiers légitimes sont :
- I enfants .
- Le conjoint.
- S’il n’y a pas d’enfants, de frères, de sœurs ou de leurs descendants, les parents réussissent.
Ainsi, selon le Code civil, les enfants héritent toujours au moins de la part légitime qui leur correspond. Dans tous les cas, une partie revient au conjoint survivant.
Un enfant à naître a-t-il le droit d'hériter ?
Les enfants ont non seulement le droit d'hériter, la loi fixe également une part légitime. Le problème se pose quand l'enfant n'est pas encore né ; dans ce cas, il existe certaines limites.
Il est important de comprendre tout d'abord que selon la loi, toute personne qui n'est pas encore née ne peut être considérée comme une personne physique ayant la capacité juridique. . Selon le droit civil, la capacité juridique s'acquiert au moment de la naissance ou avec séparation du fœtus du corps maternel et en respirant au moins pendant un instant. Il n’y a donc pas de durée de vie minimale indiquée. Bien que le fœtus ne soit pas considéré comme une personne à des fins juridiques, il possède des droits qui doivent être protégés.

La loi protège non seulement la vie de l'enfant à naître mais aussi ses droits, notamment en matière d'héritage. Un enfant à naître peut donc hériter mais c'est un droit conditionnel. Autrement dit, certaines conditions doivent être remplies pour que l'enfant hérite.
La première condition est d'être une personne juridique c'est-à-dire qu'il doit être né vivant et avoir survécu séparation d'avec la mère pendant au moins un instant .
Si cette condition n’est pas remplie, par exemple parce que l’enfant est mort-né, d’un point de vue juridique, il n’a jamais existé. On peut donc dire que l’héritage reste en suspens et en attente d’évolution. Si la condition est respectée, le nouveau-né devient héritier, sinon l'héritage est réparti entre les autres héritiers.
Une personne peut-elle se voir refuser l’héritage ?
En principe, peuvent être héritiers tous les sujets qui ne sont pas jugés indignes expressément par la loi ou par une sentence. . calomnier fleurir).
Il existe également d'autres limitations qui empêchent l'accès à l'héritage. Ils ne peuvent être héritiers sauf quelques exceptions :
- Le tuteur et le protuteur.
- Le notaire, les témoins et l'interprète.
- Qui a rédigé ou reçu le testament secret.
- Qui n'a pas été conçu au moment de l'ouverture de la succession si légitime et également aux futurs enfants d'une personne vivante (en cas de succession testamentaire).
L'objectif est dans tous les cas de satisfaire les souhaits de la personne concernant son patrimoine.